Pourquoi, j’ai choisi de parler du foie aujourd’hui :
Par ce qu’avec le mois de d’AVRIL arrive le printemps et que le printemps est la meilleure saison pour s’occuper de son foie.
À cette saison, il se remplit d’énergie, c’est donc la saison idéale pour le nettoyer.
D’ailleurs, on a souvent envie à cette période de faire peau neuve et de se sentir plus léger.
À la sortie de l’hiver, le corps se trouve encrassé par ce que durant l’hiver, le corps s’est mis au repos et les organes d’élimination ont fonctionné au ralenti et à cause d’une alimentation plus calorique qui nous à aider à affronter le froid, mais qui a aussi laissé plus de résidus.
Pourquoi faire un nettoyage du foie ?
Par ce que premièrement, le foie est un « éboueur » de l’organisme, c’est une vraie centrale d’épuration des toxines. Tous les déchets, les polluants, molécules de synthèses, les métaux lourds passent par lui.
Ce qui se passe, c’est qu’à la longue les entrées des déchets et des toxiques dépassent ses capacités d’élimination et progressivement les toxines s’accumulent dans le foie et perturbent son fonctionnement.
Lorsque le foie est complètement engorgé et saturé par les déchets, ils finissent par envahir la circulation sanguine et se déposent dans tout l’organisme selon les blocages physiques, émotionnels ou énergétiques de chacun.
Et C’EST LÀ QU’ON COMMENCE A VOIR APPARAÎTRE LES MALADIES
Deuxièmement, c’est un organe fragile : n’importe quel stress, qu’il soit mécanique, chimique, infectieux, virale ou psychologique est capable de l’endommager et donc de réduire ses capacités de fonctionnement.
Il est clair qu’actuellement, c’est un organe qui est beaucoup trop mis à contribution par la vie moderne et qui soufre énormément.
Est-ce que tout le monde devrait faire un nettoyage du foie ?
Oui, car le foie à cause de sa fonction justement de filtre est le 1er organe qui va être intoxiqué. L’intoxication des autres organes arrive toujours après celui du foie.
Et plus on avance en âge et plus il va montrer des signes de fatigue;
De plus, Il y a beaucoup d’enfants qui naissent avec une certaine fragilité au niveau du foie et l’alimentation d’aujourd’hui ne fait rien pour arranger les choses.
Ce qu’il faut surtout retenir c’est que le foie est un organe capital dans la préservation de la santé.
Ses multiples fonctions en font un organe majeur qui garantit l’équilibre de l’organisme. Il nécessite donc d’être toujours en bon état, et pour ça, il faut donc lui accorder beaucoup d’attention.
Comment peut-on se rendre compte qu’un foie est intoxiqué et souffre ?
Il y a beaucoup de signes qui le montre :
- Une mauvaise haleine, une langue chargée, surtout le matin
- Des difficultés à digérer, ballonnements ; aérophagie, des nausées
- Une somnolence systématique après chaque repas
- Par des maux de tête et des migraines
- Une fatigue générale, mais aussi une fatigue matinale qui n’arrive à s’estomper que tard dans la journée
- Le fait d’uriner plus la nuit que le jour
- Des réveils nocturnes vers 1 h ou 3 h du matin sont aussi les signes d’un dérèglement du foie
- Des selles très pâles, couleur mastic
Le foie intervient dans tellement de fonctions (il a plus de 500 fonctions vitales connues à ce jour), qu’on pourrait dire sans trop se tromper que derrière chaque maladie se cache un dérèglement du foie.
En quoi consiste un drainage du foie ?
Le but du drainage est de nettoyer les cellules hépatiques de toutes les substances nocives qui entravent son fonctionnement et d’aider le foie et l’organisme à les éliminer.
Le drainage comporte 3 axes importants:
Premièrement : il faut bloquer, ou si vous voulez, assécher la source des intoxications. C à D qu’on ferme le robinet d’entrée des déchets et des toxines qui viennent de l’extérieur et autant que possible ceux générés aussi de l’intérieur.
Le 2e axe concerne la stimulation des organes éliminateurs ; il ne suffit pas de remettre les toxines en circulation, il faut aussi les évacuer.
Donc on va donner un petit coup de pouce au foie.
On va employer pour ça des plantes qui stimulent les fonctions d’épuration du foie.
De fait, ces plantes vont augmenter la sécrétion de bile puisque la bile est composée de tous les résidus toxiques issus du travail de filtration hépatique.
On va utiliser aussi des plantes complémentaires qui aident à la vidange de la vésicule biliaire pour aider à une bonne évacuation de la bile et éviter ainsi la formation de dépôts et de calculs dans la vésicule biliaire.
troisièmement: on agit sur le plan psychique pour relaxer le cortex, (c’est lui qui est chargé du MENTAL), pour permettre que l’énergie qui était mobilisée par le mental – qui est un gros consommateur d’énergie – le soit désormais au profit du nettoyage.
Car, par un phénomène physiologique, l’énergie libérée, va tout de suite se mettre au profit des organes d’élimination puisque que telle est la priorité du moment. Plus d’énergie va les stimuler dans leur travail et accroître l’efficacité du drainage.
Y a t-il des contre-indications au drainage hépatique?
Oui, on ne draine pas son foie pendant une grossesse, car le drainage remet dans la circulation sanguine des toxines qui risquerait d’intoxiquer gravement le bébé.
Par contre, il est conseillé de se drainer avant la conception pour avoir un beau bébé ; c’est même recommandé.
Ensuite, on ne draine jamais un foie atteint d’une maladie en situation lésionnelle (par ex : une cirrhose) car quand le foie est vraiment endommagé, il n’a plus assez de vitalité pour assumer un drainage. Dans ce cas-là, il faut plutôt le régénérer.
Il faut aussi éviter les plantes trop fortement drainantes comme le radis noir lorsqu’il y a des risques de calculs dans la vésicule biliaire car sinon on risque de les faire migrer hors de la vésicule biliaire et de provoquer un blocage des calculs dans le canal cholédoque.
Comment se passe en pratique une cure de drainage ?
Il y a différentes solutions qui peuvent être utilisées seules ou en alternance:
– Il y a d’abord le jeùn,pour les personnes qui ont une bonne vitalité et qui peuvent s’investir dans un protocole parfois difficile à gérer.
Il faut savoir qu’un jeùn de plusieurs jours ne s’improvise pas. On prépare l’entrée au jeùn par des paliers alimentaires et de la même manière, on recommence à s’alimenter peu à peu en évitant certains aliments qui seraient toxiques s’ils étaient réintroduits trop tôt.
– Il y a aussi les monodiètes qui consistent à ne manger qu’un seul type d’aliment comme du riz, de la compote de pomme non sucré, des légumes.
Elles ont l’avantage d’être plus faciles à mettre en place et à la différence du jeùn, elles n’occasionnent pas de fatigue.
Mais, de la même manière que le jeùn, les monodiètes vont mettre l’appareil digestif et le foie au repos et vont les aider à retrouver leurs fonctions naturelles.
– On peut mettre aussi en place un régime restrictif hypotoxique.
D’une part, on favorise tous les aliments spécifiques du foie, artichaut, asperge, céleri, pissenlit, chicorée, le radis noir.
Mais en ce qui concerne les légumes et les fruits, ils sont tous bénéfiques pour le foie. Donc en mangeant des fruits et des légumes, on sait qu’on fait du bien de toute façon à son foie.
Et d’autre part, on va diminuer fortement voire supprimer les graisses saturées qu’on retrouve dans les viandes grasses, les charcuteries, les produits laitiers et on va aussi fortement diminué les aliments sucrés qui sont de toute façon en excès chez la majorité des gens. Excès qui est nocif pour le foie.
Pour les personnes les plus courageuses, je, leur demande d’arrêter le gluten et les laitages le temps du drainage, ce qui va remettre en état la flore intestinale par ce qu’une flore en bon état, épargne jusqu’à 50 % de travail au foie. C’est donc intéressant de travailler sur ce plan-là aussi.
Le principe du drainage, c’est d’avoir une hygiène de vie qui consiste à éliminer tout ce qui est nocif pour le foie. C’est la base d’un bon drainage.
Donc, en dehors de l’alimentation, il faudra dans l’absolu, supprimer : les médicaments dits de « confort » qui ne sont pas indispensables.
Le tabac, l’alcool, les excitants, comme le café. Ce sont des sources de toxiques très importantes pour le foie.
Les grillades aussi. Les seules cuissons adaptées sont les cuissons à la vapeur, tout au moins les cuissons sans matières grasses.
Et on essaie de privilégier au maximum les aliments crus pour apporter des enzymes et des substances nutritives essentielles qui ont un effet purificateur et revitalisant pur l’organisme.
Il faut boire beaucoup, jusqu’à 2 litres d’eau par jour et autant que possible des tisanes.
En particulier, des plantes qui favorisent le drainage hépatique comme : l’artichaut, la gentiane, le boldo, le fumeterre pour ne parler que des plus connues.
Ces plantes sont plutôt à prendre le soir pour aider au nettoyage nocturne.
Et le pissenlit, le romarin, le radis noir, la chélidoine, le chardon marie qui agissent eux, plutôt sur la vésicule biliaire.
Celles-ci sont à prendre plutôt après les repas pour libérer la bile et avoir une digestion convenable et harmonieuse.
il faut faire attention au boldo et au fumeterre qui ne peuvent pas être pris plus de 3 semaines d’affilée, prises dans le long terme elles deviennent toxiques. Le mieux est de prendre différentes plantes en alternance.
Du point de vue psychologique, il faut absolument favoriser un sommeil récupérateur pour recharger les batteries.
Il faut aussi axer sur la relaxation pour déconnecter, comme je le disais précédemment, le mental et l’émotionnel.
Pour ça, toutes les techniques de relaxations, de massages, les activités ludiques et artistiques, la pratique d’un sport sont intéressantes et vont abaisser le seuil de perméabilité au stress.
Le stress est la source principale des toxines internes générées par l’organisme et que le foie a aussi la charge de gérer.
Donc cet axe-là est extrêmement important, il ne faut pas penser d’un point de vue strictement alimentaire, mais il faut aussi penser à se nettoyer l’esprit.
Il s’agit de faire une vraie pause, on oublie les soucis, les pensées négatives (comme le ressentiment, la colère) qui sont des émotions qui lèsent le foie.
L’hydrothérapie est aussi bénéfique, car toutes les techniques avec l’eau que ce soit l’hydrothérapie du colon, les douches écossaises, les bains dérivatifs, le sauna ou hammam, la bouillotte chaude sur le foie accélèrent la circulation sanguine et augmente l’efficacité du drainage.
C’est le moment aussi de faire des massages drainants qui vont relancer la circulation et amener les déchets vers la sortie.
La réflexologie plantaire ou auriculaire sont 2 pratiques intéressantes aussi, car en stimulant des zones réflexes spécifiques au niveau des pieds et des oreilles, on va stimuler les organes d’élimination et accentuer l’évacuation des toxines.
Combien de temps doit durer un drainage hépatique ?
C’est très difficile à définir car cela dépend des gens et du type de nettoyage choisi, un jeùn durera forcément moins longtemps qu’un régime restrictif.
En règle général, un régime restrictif durera de 3 semaines minimum à 3 mois pour avoir une certaine efficacité.
Et de quelques jours à 10 – 15 jours pour une mono diète ; Rarement plus car il ne faut pas non plus, que l’organisme s’épuise et se carence en substances vitales.
Dans les cas de fatigue ou d’intoxication trop importante, il faut avancer par paliers, la cure doit être courte. Elle doit ,plutôt, être renouvelée plusieurs fois par an et être entrecoupée de cures de revitalisations afin de régénérer l’organisme pour lui redonner la vitalité qui l’aidera ensuite à se nettoyer.
A t-on besoin d’être suivi par un thérapeute pour effectuer un drainage du foie ?
Non, par ce que la mise au repos du foie peut se faire de 1000 manières. De la façon la plus simple en faisant une mono diète ou une journée de jeùn 1 fois par semaine. Tout le monde peut faire ça car ce n’est pas compliqué à mettre en place. Le problème réside plutôt dans la durée car pour être efficace, il faut que ce type de drainage soit renouvelé régulièrement. En général, les gens le font 2 – 3 fois de suite et arrêtent et ce n’est pas suffisant.
Par contre, Je dirai : oui, si on veut pratiquer un nettoyage en profondeur et que c’est la 1ere fois.
Un drainage peut entraîner tout un tas de désagréments qu’on appelle en naturopathie des « crises curatives » et qui peuvent inciter la personne à arrêter la cure, alors que ce sont des symptômes de nettoyage dus aux toxines remises en circulation et dont l’organisme cherche à se débarrasser par tous les moyens.
Ces crises curatives peuvent prendre des voies d’élimination différentes : si c’est les poumons, il va y avoir apparition d’une bronchite, si c’est la peau qui est sollicitée, il peut y avoir apparition de boutons, de sueur abondante avec une odeur très forte, des urines très foncées produites par les reins. Une élimination par les intestins peut entraîner des diarrhées parfois impressionnantes dans les 1ers jours. À ce moment-là, la personne doute réellement de l’efficacité du nettoyage et elle a plutôt l’impression que ce nettoyage est en train de la rendre malade.
Le rôle du thérapeute est de rassurer à ce moment-là la personne et de suivre la survenue de ces crises curatives et de les freiner au besoin si elles prennent trop d’ampleur. Il faut expliquer, soutenir la personne et l’encourager à la poursuite de la cure tout en agissant sur les malaises provoqués par le drainage.
Dans ce cas, par ex : on diminue l’action des draineurs.
Je dirai qu’en premier lieu, le rôle d’un thérapeute est d’évaluer chez une personne, si un nettoyage est possible ou s’il est préférable de commencer par une cure de revitalisation qui lui permettra de faire ultérieurement un drainage.
C’est important par ce que la personne n’a pas forcément conscience de ça. Démarrer un drainage dans un état de fatigue même passager peut avoir un effet inverse sur la santé et avoir un effet psychologique désastreux et qui fait que la personne n’en refera plus, alors que ce n’était tout simplement pas le moment pour elle de faire un drainage.
Au même titre qu’il semble naturel de faire un grand ménage de la maison quand le beau temps arrive, il devrait être tout aussi naturel de faire un grand nettoyage interne.
Le drainage hépatique doit faire partie intégrante de notre hygiène de vie quotidienne. Et par les temps qui courent, c’est d’autant plus indispensable.
Pour réconforter les gens qui ont l’impression que c’est au-dessus de leurs moyens.
Qu’ils n’arriveront pas à concilier vie familiale, vie professionnelle et cure. je réponds que de toute façon, chaque personne ajuste la manière de mettre son foie au repos en fonction d’elle-même et des impératifs de sa vie et que chaque jour où l’on pense à son foie, on lui fait du bien.
Il vaut mieux peu que pas du tout.