Pourquoi parler du stress alors qu’on sort de vacances, bien reposé et prêt à reprendre nos activités, des projets plein la tête. Le corps encore plein de soleil et l’esprit encore plein de langueur estivale. Vous allez trouver que c’est vraiment malvenu.
Mais le stress est pernicieux, il s’installe à bas bruit et se transforme peu à peu en vrai problème de santé. Et la rentrée est déjà pour certains, une source de stress.
Le stress est en soi un processus naturel et indispensable à la vie car il agit comme un moteur d’évolution. C’est une stimulation des grandes fonctions de l’organisme. Sans lui l’espèce humaine aurait disparu depuis longtemps. Tout est stress, sel de la vie, dynamique qui apporte le mouvement. Et le mouvement c’est la vie.
Le concept de stress s’est considérablement élargi, parce qu’on se dit stressé lorsqu’on est tendu, surmené, fatigué, sous pression… confondant notre réaction et l’agent stresseur. Or le stress est essentiellement la réponse que développe l’organisme à toute demande qui lui est faite, qu’elle soit positive ou négative. C’est un réflexe de survie, archaïque qu’il développe face aux situations imprévues ou vécues comme une agression ou changement.
A tout stimulus qu’il soit physique (chaleur, infection, pollution…), psycho-émotionnel (contrainte, peur, conflit, joie…) ou sensoriel (visuel, sonore, auditif…), l’organisme réagit par une d’adaptation.
D’autre part, la notion de stress a pris une consonance péjorative puisque dans la société actuelle le stress ne fait référence qu’à la version négative. C’est-à-dire à la sur-stimulation adaptative source de mal-être, d’épuisement, de maladie et de dépression. Pathologies devenues maux de société.
Nous ne sommes pas égaux devant le stress aussi bien qu’en a son impact sur l’organisme qu’à sa perception par chacun de nous. Que ce soit d’un point de vue génétique, de tempérament, d’éducation, d’expérience, de blessures de l’enfance et de vitalité. Ses effets varient selon les personnes.
Aujourd’hui il convient d’ajouter l’inhibition de l’action, aux 2 réactions primaires face aux stress que sont la fuite ou la lutte. Quand on se sent méprisé, pas écouter dans ses désirs, ses remarques et ses idées d’amélioration… Notre société dite civilisée nous pousse toujours un peu plus à l’inhibition, source d’impuissance, de rejet, de dévalorisation, de culpabilité … Cette inhibition va finir par provoquer des maladies ayant pour origine cette impossibilité de réaction : maladies auto-immunes, diabète, cancers et bien d’autres pour ne parler que des plus lourdes …
Pour les éviter il faut entamer un travail d’expression verbale, corporelle et une mise en place de stratégie multiples : hygiène de vie, relaxation, réforme alimentaire, gestion du stress et des émotions…
Faire réellement face au stress suppose une démarche globale qui intègre différents aspects de l’existence et débouche sur une revitalisation générale.
Quand consulter un naturopathe?
Dès les premiers signes de stress, nervosité, angoisse, déprime, anxiété, sommeil perturbé, digestions difficiles, affaiblissement immunitaire, trouble de la libido, de la mémoire, de la concentration… comme je vous le disais plus c’est pris tôt et plus c’est facile à désactiver. Remonter d’une dépression est beaucoup plus difficile que de l’empêcher de s’installer. ll vaut donc mieux prévenir que guérir.
Prendre conscience de comment vous avez fabriqué vos troubles à travers des erreurs d’hygiène de vie et qui sont en inéquation avec ce que vous êtes et d’y remédier par des mesures personnalisées.
Pourquoi personnalisées ? parce chaque individu est unique et qu’il répond de façon unique au stress, à la maladie et à la santé.
Belle rentrée. Et que le stress devienne votre ami et vous aide